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Banque Scotia : Le marché canadien du logement : Toujours au seuil d’une reprise, mais hésitant à frapper à la porte
2024-08-23
En juillet par rapport à juin, la conjoncture de la revente de logements dans l’ensemble du pays a fléchi, comme en témoigne la légère baisse du ratio des ventes sur les nouvelles inscriptions. Au cours de cette période, les ventes nationales ont perdu 0,7 % (en données désaisonnalisées sur un mois) alors que les nouvelles inscriptions ont gagné 0,9 %. En juillet, les ventes ont augmenté de 4,8 % (en chiffres non désaisonnalisés) par rapport au même mois en 2023.
Après avoir augmenté en juin par rapport à mai, le ratio des ventes sur les nouvelles inscriptions — qui fait état de la tension de la conjoncture de la revente — a baissé pour s’inscrire à 52,7 % en juillet par rapport à juin, essentiellement pour regagner le niveau atteint en mai, ce qui se situe toujours dans la fourchette d’une conjoncture équilibrée pour le marché de la revente dans l’ensemble du pays (soit entre 45 % et 65 %).
Les mois de stocks sont restés inchangés au cours de cette période, à 4,2, ce qui reste inférieur à leur moyenne à long terme (d’avant la pandémie) de 5,3. Et puisque le marché national regroupe des marchés régionaux très différents, on relève de fortes variations dans la comparaison de cet indicateur avec sa moyenne à long terme dans l’ensemble des provinces, soit moins de deux semaines au-dessus de la moyenne en Ontario et en Colombie-Britannique et 5,7 mois de moins que la moyenne au Nouveau-Brunswick.
Environ les deux tiers des marchés ont comptabilisé une baisse de leur ratio des ventes sur les nouvelles inscriptions en juillet par rapport à juin. C’est pourquoi le nombre de marchés favorables aux vendeurs a fléchi pour passer de 10 en juin à 5 en juillet, alors que le nombre de marchés à l’équilibre a augmenté pour passer de 16 à 22.