Faits saillants

• Après avoir connu un boom l’an passé, les mises en chantier d’habitations dans les six plus grandes régions métropolitaines de recensement (RMR) du pays ont baissé de 5 % au premier semestre de 2022. La diminution observée du côté des appartements (-9 %) est la principale cause de ce repli.
• En rythme annualisé, les mises en chantier au premier semestre de 2022 demeuraient cependant élevées par rapport au niveau de construction des cinq dernières années.
• Le portrait est aussi tout en contrastes dans chacun des six centres urbains à l’étude. En effet, les mises en chantier au premier semestre étaient en hausse à Edmonton, à Calgary et à Toronto, alors que des baisses étaient observées à Vancouver, à Ottawa et à Montréal.
• Les effets des hausses des taux d’intérêt et des coûts de construction pourraient se faire sentir encore davantage sur les mises en chantier au cours des prochains mois.
• Selon de nouvelles données, la durée de construction (de la mise en chantier à l’achèvement) varie beaucoup selon les centres et les types d’habitations, ce qui influe sur l’abordabilité des logements achevés.
• Dans les villes où il se construit beaucoup d’immeubles avec un grand nombre d’appartements et d’étages, le secteur de la construction résidentielle risque d’être moins capable de réagir rapidement au besoin de produire de nouveaux logements. C’est du moins ce qui est observé à Vancouver et à Toronto.
• Les immeubles d’appartements de faible hauteur, comme ceux qui sont mis en chantier en grand nombre à Montréal, prennent beaucoup moins de temps à construire que les immeubles d’appartements de grande hauteur ayant un nombre semblable de logements.

https://assets.cmhc-schl.gc.ca/sites/cmhc/professional/housing-markets-data-and-research/market-reports/housing-supply-report/housing-supply-report-2022-11-fr.pdf?rev=a34487c0-92ed-4a61-930c-8b5c88329b6d