FAITS SAILLANTS

• Les mises en chantier d’habitations dans l’ensemble des 6 plus grandes régions métropolitaines de recensement (RMR) du pays ont légèrement augmenté au premier semestre de 2023. Elles ont cependant beaucoup varié selon le type de logement et la RMR.
• La vigueur des mises en chantier d’appartements a contrebalancé les baisses touchant tous les autres types de logements (maisons individuelles, jumelés et maisons en rangée). Les mises en chantier d’appartements étaient concentrées à Toronto et à Vancouver, ce qui a contribué à la croissance élevée de la construction résidentielle dans ces RMR. La forte activité dans ces deux régions a compensé le ralentissement survenu dans d’autres RMR, en particulier à Montréal.
• En 2023, les mises en chantier d’habitations du premier semestre à Toronto et à Vancouver ont largement dépassé les niveaux des 5 dernières années. Elles étaient cependant sous ces niveaux dans la plupart des autres grands centres.
• À Montréal, on construit généralement un plus grand nombre d’immeubles de petite taille et de faible hauteur qu’à Toronto et à Vancouver. Vu que ces immeubles sont petits, leur planification et leur construction exigent moins de temps. Ainsi, la baisse des mises en chantier à Montréal reflète davantage la détérioration récente des conditions financières.
• Le niveau élevé de la construction d’appartements ne sera sans doute pas durable puisque les promoteurs doivent composer avec plusieurs problèmes (dont la hausse des coûts de construction et des taux d’intérêt).
• Il est primordial d’augmenter fortement la productivité du secteur de la construction pour résoudre à long terme la crise de l’abordabilité et de l’offre de logements au pays. Le niveau de construction demeure trop faible.

cmhc-schl.gc.ca