• Les ventes de logements ont chuté de 9,8 % entre janvier et février, la troisième contraction mensuelle consécutive et la plus forte baisse depuis mai 2022, lorsque la Banque du Canada resserrait agressivement sa politique monétaire.
• Du côté de l'offre, les nouvelles inscriptions ayant diminué de 12,7 % de janvier à février après une hausse de 14,8 % le mois précédent.
• Les inscriptions actives ont augmenté de 3,4 % de janvier à février, soit la troisième hausse mensuelle consécutive. Combiné à la baisse des ventes, le nombre de mois d'inventaire (nombre d'inscriptions actives par rapport aux ventes) a augmenté pour le troisième mois consécutif, passant de 4,1 en janvier à 4,7 en février, son plus haut niveau depuis juin 2019 (excluant la Covid).
• Les conditions du marché se sont fortement détendues au cours du mois et sont passées d'un niveau plus serré que leur moyenne historique à un niveau équilibré. Cela s'explique principalement par un net assouplissement des conditions du marché en Ontario et en Colombie-Britannique, qui sont désormais en territoire « favorable aux acheteurs ». En revanche, toutes les autres provinces affichent toujours des conditions de marché plus tendues que la moyenne.
• Les mises en chantier ont diminué de 4 % (-10,3K) en février pour atteindre 229,0K (désaisonnalisé et annualisé), un chiffre inférieur à la prévision médiane des économistes qui s'élevait à 246K unités. La perte mensuelle a été causée par une diminution des mises en chantier en milieu urbain (-10,3K, à 209,8K), tandis que les mises en chantier en milieu rural sont restées stables (à 19,2K). Dans les centres urbains, la régression a été observée dans le segment des logements collectifs (-9,8K, à 166,5K), tandis que les mises en chantier ont légèrement diminué dans le segment des maisons individuelles (-0,5K, à 43,3K). Les mises en chantier ont diminué à Montréal (-20,0K à 11,5K), Toronto (-10,6K à 18,5K) et Vancouver (-7,7K à 17,2K), tandis qu'elles ont augmenté à Calgary (+9,4K à 30,6K) de janvier à février.
• L’Indice composite national de prix de maison Teranet–Banque Nationale a diminué de 0,1 % de janvier à février après correction des effets saisonniers. Trois des onze marchés de l'indice composite ont connu une baisse au cours du mois : Victoria (-1,4 %), Vancouver (-0,9 %) et Toronto (-0,5 %). À l'inverse, les prix ont augmenté à Halifax (+2,8 %), Winnipeg (+0,9 %), Montréal (+0,9 %), Edmonton (+0,9 %), Calgary (+0,8 %), Québec (+0,6 %), Ottawa-Gatineau (+0,3 %) et Hamilton (+0,2 %).

https://www.bnc.ca/content/dam/bnc/taux-analyses/analyse-eco/logement/nouvelles-economiques-suivi-immobilier-residentiel.pdf