L’offre a beaucoup augmenté, mais la croissance de la demande a été encore plus forte. Résultat : le taux d'inoccupation des appartements locatifs traditionnels est descendu de 3,1 à 1,9 %, son niveau le plus bas depuis 2001. L’augmentation des loyers a quant à elle atteint un nouveau sommet.

La demande de logements locatifs a bondi à travers le pays. Elle a été stimulée par la hausse de la migration nette, le retour des étudiants sur les campus et la croissance des taux hypothécaires. Ce dernier facteur a fait grimper les coûts déjà élevés de la possession d'une habitation.

Malgré la hausse de l'offre globale, seule une faible proportion des logements locatifs sont abordables pour les locataires ayant les revenus les plus faibles, dans la plupart des régions. Elle est inférieure à 5 % ou est trop petite pour être rapportée, surtout en Ontario et en Colombie-Britannique.

Nouvelles données sur le loyer moyen des logements de 2 chambres ayant changé de locataires : il a beaucoup plus augmenté que celui des logements sans roulement de locataires (18,3 %, contre 2,9 %), ce qui aggrave les problèmes d'abordabilité.

https://assets.cmhc-schl.gc.ca/sites/cmhc/professional/housing-markets-data-and-research/market-reports/rental-market-report/rental-market-report-2022-fr.pdf?rev=542e6915-ee07-45ee-a3ae-48a5d85c25af