L’Enquête canadienne sur le logement montre que les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’avoir des besoins impérieux en matière de logement.

• Dans l'ensemble, les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d'avoir des besoins impérieux en matière de logement.
• Les femmes avaient des taux de besoins impérieux en matière de logement plus élevés que les hommes dans presque tous les groupes d'âge. Cependant, cette disparité était plus marquée chez les personnes âgées de plus de 75 ans.
• Les taux de besoins impérieux en matière de logement des femmes racisées étaient plus élevés que ceux des femmes non racisées.
• Les ménages monoparentaux dirigés par une femme avaient des taux de besoins impérieux en matière de logement plus élevés que ceux dirigés par un homme.
• Les femmes vivant seules hors d'une famille de recensement étaient plus susceptibles d'avoir des besoins impérieux en matière de logement que les couples avec et sans enfants.

Les besoins impérieux en matière de logement soulignent les défis rencontrés par beaucoup de personnes au Canada pour trouver un logement sûr, abordable et de taille convenable. Un ménage éprouve des besoins impérieux en matière de logement si son habitation n'est pas conforme à au moins une des normes d'acceptabilité (qualité, taille et abordabilité) et si le coût d'un logement conforme aux trois normes correspond à 30 % ou plus de son revenu avant impôt. Les taux de besoins impérieux sont souvent présentés au niveau du ménage, car tous les membres du ménage sont touchés.

Selon l'Enquête canadienne sur le logement, environ 1,7 million de ménages (11,2 %) avaient des besoins impérieux en matière de logement en 2022. Ce nombre correspond à environ 3,3 millions de personnes (9,1 % de la population).

https://www.cmhc-schl.gc.ca/lobservateur-du-logement/2025/besoins-imperieux-matiere-logement-genre